Voici 20 citations qui vous permettront de consolider votre connaissance de la pièce et nourrir votre réflexion sur un sujet de dissertation.
La parole fausse et manipulatrice au service des jeux cruels du cœur
- II, 5, Camille à Perdican : « Si je vous épousais, ne devriez-vous pas répondre avec franchise à toutes mes questions, et me montrer votre cœur à nu ? »
- II, 5, Camille : « Vous aviez promis de me répondre. » Perdican : « J'en suis dispensé naturellement : je ne crois pas que ce soit toi qui parles. »
- II, 5, Perdican à Camille : « Elles qui te représentent l'amour des hommes comme un mensonge, savent-elles qu'il y a pis encore, le mensonge de l'amour divin ? »
- II, 5, Camille à Perdican : « Y croyez-vous, vous qui parlez ? Vous voilà courbé près de moi avec des genoux qui se sont usés sur les tapis de vos maîtresses, et vous n'en savez plus le nom. »
- III, 2, Perdican, après avoir ouvert la lettre de Camille destinée à Louise : « Non, non, Camille, je ne t'aime pas ; je ne suis pas au désespoir. Je n'ai pas le poignard dans le cœur et je te le prouverai. Oui, tu sauras que j'en aime une autre avant que de partir d'ici. »
- III, 6, Camille à Perdican : « Je ne vous aime pas, moi : je n'ai pas été chercher par dépit cette malheureuse enfant au fond de sa chaumière, pour en faire un appât, un jouet. »
- III, 6, Camille à Rosette : « Pauvre innocente ! [...] Il t'a fait de beaux discours, n'est-ce pas ? Gageons qu'il t'a promis de t'épouser. » [...] « Tu l'aimes, pauvre fille ; il ne t'épousera pas, et la preuve, je vais te la donner. »
- III, 6, Camille à Perdican : « Connaissez-vous le cœur des femmes, Perdican ? Êtes-vous sûr de leur inconstance, et savez-vous si elles changent réellement de pensée en changeant de langage? [...] Sans doute, il nous faut souvent jouer un rôle, souvent mentir ; vous voyez que je suis franche ; mais êtes-vous sûr que tout mente dans une femme, lorsque sa langue ment ? »
- III, 7, Camille : « Est-ce qu'il l'épouserait tout de bon ? [...] Mais qu'est-ce donc que tout cela ? Je n'en puis plus, mes pieds refusent de me soutenir. »
- III, 8, Camille : « Hélas ! Tout cela est cruel ! »
- III, 8, Perdican : « qu'es-tu venu faire sur nos lèvres, orgueil, lorsque nos mains allaient se joindre ? »
La pureté et l'idéal
- I, 3, Perdican : « Tu me fends l'âme. Quoi ! pas un souvenir, Camille ? Pas un battement de cœur pour notre enfance, pour tout ce pauvre temps passé, si bon, si doux, si plein de niaiseries délicieuses ? Tu ne veux pas venir voir le sentier par où nous allions à la ferme ? »
- II, 3, Rosette à Perdican : « Des mots sont des mots, et des baisers sont des baisers. »
- II, 5, Camille à Perdican : « Je veux aimer, mais je ne veux pas souffrir ; je veux aimer d'un amour éternel, et faire des serments qui ne se violent pas. Voilà mon amant. »
- II, 5, Perdican à Camille : « J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois ; mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. »
- III, 3, Perdican à Rosette : « Tu ne sais pas lire ; mais tu sais ce que disent ces bois et ces prairies, ces tièdes rivières, ces beaux champs couverts de moissons, toute cette nature splendide de jeunesse. Tu reconnais tous ces milliers de frères, et moi pour l'un d'entre eux ; lève-toi ; tu seras ma femme, et nous prendrons racine ensemble dans la sève du monde tout-puissant. »
- III, 3 : Rosette à Perdican : « Hélas ! monsieur le docteur, je vous aimerai comme je pourrai. »
- III, 6, Perdican à Camille : « Je t'aime, Camille, voilà tout ce que je sais. »
- III, 8, Camille à Perdican : « Oui, nous nous aimons, Perdican ; laisse-moi le sentir sur ton cœur ; [...]. »
- III, 8 : Perdican à Dieu : « nous sommes deux enfants insensés, et nous avons joué avec la vie et la mort ; mais notre cœur est pur ; ne tuez pas Rosette, Dieu juste ! »